languageالعربية

Hammouda: L'administration de la Chloroquine sera observée

Chokri Hammouda, directeur général de la santé de base au ministère de la Santé est intervenu ce jeudi  26 mars 2020 sur les ondes de Mosaïque FM pour préciser que les mesures de confinement prévues pour limiter la propagation du coronavirus ne donnent de résultats qu’après une période.

"Nous venons de finir une vidéo conférence avec des experts chinois. Ils ont indiqué que la contagion à Wuhan était due à la fréquentation de lieux publics ou il y a une forte concentration de gens.  Le confinement opté par la Chine n’a donné ses fruits qu’après un respect strict de ses consignes". 

Pour le pic de contaminations, Chokri Hammouda a expliqué qu’il faut être conscient qu’il faut maîtriser le nombre de personnes contaminées. "Ce qu’il faut faire c’est  de respecter l’isolement et le fait de ne pas faire des déplacements inutiles". 

Pour la Chloroquine et l’Hydroxychloroquine, Chokri Hammouda a assuré que les doses en Tunisie sont suffisantes. "Notre comité scientifique s’est penché sur les expériences et les études effectuées partout dans le monde. Nous avons décidé de commencer le traitement cliniquement avec ce médicament mais après l’approbation des malades. L’administration de la chloroquine sera sujet d’un suivi pour éviter les effets indésirables de ce médicament". 

Dans un autre contexte, le responsable a fait savoir que le ministère des Technologies de communication détient des méthodes qui lui permettent de faire une étude comportementale qui aident les autorités à comprendre la propagation du virus. "Par exemple, une analyse des puces des téléphones mobiles permet de savoir combien de personnes sont entrés en Tunisie depuis le début des mesures et même de cerner les failles  en faisant une comparaison avec les fiches remplies par les citoyens de retour de l’étranger. Une étude est aussi possible avec l’observation de la localisation de ceux qui ont appelé le 190. S’il y a une concentration dans une zone bien déterminée, c’est qu’il y a  un problème dans une région. Le croisement de données obtenues par les ingénieurs et les médecins peut donner des résultats très fiables", a expliqué Chokri Hammouda.